Monsieur le sénateur Alain Milon, d’une part, cette décision ne m’appartient pas, et, d’autre part, il ne faut jamais croire les rumeurs.
La vacance ayant commencé, il est normal que nous entamions les consultations nécessaires à la nomination à la tête de cet ensemble si prestigieux.
Je puis vous confirmer que le processus de recrutement a été lancé, comme vous l’avez souligné. Les candidatures ont été examinées par un comité de sélection locale, avec, d’une part, l’agence régionale de santé, l’ARS et, d’autre part, le doyen, le président de la commission médicale d’établissement et la mairie de Marseille.
Trois noms ont été proposés au ministère. À l’issue de ce processus, les échanges se sont poursuivis, notamment avec les acteurs locaux.
Deux éléments importants justifient la poursuite des discussions. Compte tenu de l’importance de ce centre et de la difficulté de diriger une telle institution, le processus de désignation est capital : il est normal d’en prendre le plus grand soin, vous en conviendrez.
Par ailleurs, le ministère des solidarités et de la santé a veillé à ce qu’il n’y ait pas d’intérim ; c’est encore plus nécessaire au regard de la situation actuelle. Nous avons donc prolongé dans ses fonctions le précédent directeur général, pour assurer la continuité.
La décision sera prise en conseil des ministres dans les meilleurs délais, soyez-en assuré.