Ma question s’adresse à M. le ministre de l’éducation nationale.
Mes premiers mots vont aux équipes pédagogiques et aux élèves qui, partout en France, ont repris le chemin de l’école lundi dernier. Après une année difficile, très difficile, il faut saluer leurs efforts remarquables et entendre les inquiétudes légitimes qui sont aujourd’hui exprimées à l’approche des examens finaux.
Nos terminales, notamment, abordent la dernière ligne droite avant ce rite de passage que constitue toujours le baccalauréat, un diplôme cadre qui est aussi une entrée dans l’enseignement supérieur et dans l’âge adulte. Des diplômes, des épreuves, le stress qui va avec… Un stress accru dans la période actuelle. Les épreuves, le grand oral et la philosophie arrivent.
Certains expriment des doutes quant à la faisabilité pour les lycéennes et lycéens de plancher en présentiel. Des inégalités dans l’avancement dans les programmes, en fonction des établissements, sont mises en avant.
Nous le savons, le virus a frappé partout, mais il n’a pas touché tous les territoires et tous les lycées de la même façon, ni avec la même intensité et les mêmes conséquences en matière de continuité pédagogique.
Même si la France a connu un maintien du nombre de jours d’école remarquable par rapport aux autres pays depuis le début de la pandémie, face à ces constats, monsieur le ministre, faut-il prévoir un contrôle continu généralisé ?
Faut-il envisager des aménagements supplémentaires ? Certains ont déjà été opérés : je pense aux épreuves de spécialité de mars dernier, aux épreuves anticipées de français de la classe de première et au contenu de l’épreuve de philosophie.
Vous avez rencontré hier les syndicats et les organisations lycéennes, afin d’étudier de nouvelles pistes pour ajuster les épreuves. Pourriez-vous nous en dire plus ? En particulier, quid des élèves inscrits dans les écoles hors contrats ?