Je compte sur vous pour dire à M. le ministre de l’intérieur que je n’ai fait que relayer la vive inquiétude formulée par les policiers sur le terrain. Comprendre le malaise de cette profession, c’est oser se regarder dans le miroir, un miroir qui renvoie l’image d’un État dépassé, submergé.
Nos policiers demandent à leurs enfants de cacher leur profession ; ils craignent pour leur sécurité et pour celle de leur famille.
Au rythme actuel, restera-t-il des candidats pour postuler au métier de policier ou de gendarme ? Et alors, que ferons-nous pour combler les manques d’effectifs ?