Ma question, à laquelle j’associe Valérie Boyer, qui revient du Haut-Karabagh, s’adresse au ministre de l’Europe et des affaires étrangères.
Voilà plusieurs semaines, la France et l’Europe entière s’indignaient d’une faute protocolaire commise par le gouvernement turc au détriment de la présidente de la Commission européenne. En revanche, nous sommes restés bien silencieux face aux multiples exactions commises par la Turquie et ses alliés, notamment à l’encontre de l’Arménie.
Depuis maintenant plusieurs mois, l’Azerbaïdjan se refuse, en toute impunité, à libérer les prisonniers de guerre arméniens et à rendre les corps des soldats arméniens morts au combat. Et, depuis maintenant plusieurs mois, la France, pourtant liée à l’Arménie par des liens séculaires d’amitié, reste murée dans un silence et une inaction coupables.
Monsieur le ministre, ma question est la suivante : que compte faire le Gouvernement pour exiger la libération des prisonniers de guerre arméniens ?
Que compte-t-il faire pour que la France reste au rang des grandes puissances et qu’il ne soit pas dit qu’elle a désormais coutume d’abandonner ses alliés ?