Intervention de Colette Mélot

Réunion du 5 mai 2021 à 15h00
Réponse européenne à la pandémie de covid-19 — Débat interactif

Photo de Colette MélotColette Mélot :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, la progression du nombre de vaccinés en France et en Europe ne cesse de s’accélérer. Je m’en réjouis, et ce d’autant plus après les difficultés d’approvisionnement que le continent a connues.

La gestion des contrats d’achats anticipés par la Commission européenne doit être évaluée dans ses aspects positifs et négatifs. Ces derniers ont mis en évidence l’importance pour l’Union et ses États membres d’adapter les compétences liées à la santé et de se doter d’outils solides et plus efficaces de réaction rapide. Je pense notamment à la future Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire.

Le travail effectué par la task force menée par Thierry Breton sur le renforcement de la production de vaccins est loin d’être terminé. Je salue la capacité industrielle européenne déployée, qui devrait permettre une production annuelle de 3 milliards de doses. C’est crucial pour les Européens et pour le reste du monde. La solidarité sera la clé de la sortie de cette pandémie.

Nous le savons, car nous y sommes exposés, les variants sont de plus en plus nombreux à circuler. En février dernier, l’Union européenne a présenté l’incubateur HERA, pour se préparer à proposer des réponses rapides face à ces variants et pour anticiper les prochaines évolutions de la pandémie de covid-19.

À l’heure où nous amorçons un nouveau déconfinement, nous apprenons que le variant dit « indien » est arrivé sur notre territoire. L’idée qui se dessine est l’évolution du vaccin en fonction des mutations du virus, comme pour celui de la grippe.

Monsieur le secrétaire d’État, pouvez-vous nous indiquer comment l’incubateur HERA s’implante dans la stratégie industrielle européenne consacrée aux vaccins à court et moyen terme ?

Par ailleurs, quelle est la nature de la coopération des équipes de l’incubateur avec d’autres agences dans le monde, comme l’agence biomédicale américaine, la Barda ? Enfin, quelle part prend la France dans le travail de cet incubateur européen ?

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