S’agissant du certificat vert, notre objectif, c’est que le cadre juridique européen soit complètement mis en place d’ici au début de l’été. Ce point ayant également été évoqué par M. Leconte, je veux y insister.
Il s’agit de faciliter la réouverture. Contrairement à ce qui se passe dans l’Union européenne, des mesures de quarantaine sont exigées par un certain nombre de pays. Un test PCR récent négatif est exigé par l’ensemble des États.
Avec ce certificat, il s’agit de donner une liberté supplémentaire, tout en conservant une protection sanitaire, dans la mesure où nous serons encore, pendant quelque temps, dans une phase difficile.
Ce document simple et harmonisé apportera la preuve soit d’une sérologie négative, soit d’un test récent négatif, soit d’une vaccination.
S’agissant de la protection des données personnelles, notamment médicales, les autorités sanitaires ou les forces de l’ordre qui vérifieront le certificat n’auront évidemment pas accès aux données. Elles sauront simplement que vous remplissez, ou non, les conditions d’accès.
Si des États veulent assouplir les mesures – j’espère que nous irons progressivement dans cette direction – pour les voyages internes en l’Europe, ils feront comme ils l’entendent. Toutefois, je crois qu’il faut regarder la réalité pratique. Aujourd’hui, tout le monde exige au moins un test PCR pour voyager au sein de l’Europe. Cet été, nous aurons la possibilité de voyager plus facilement, grâce à ce cadre harmonisé, en ayant la possibilité de prouver notre vaccination.
En ce qui concerne le coût des vaccins, je resterai prudent, tout n’étant pas encore public, même si certains contrats ont été mis à la disposition des parlementaires.
Il n’existe pas de coût moyen. Par exemple, le vaccin Oxford-AstraZeneca, le moins cher, est à prix coûtant. Il s’agit d’une condition exigée par l’université d’Oxford dans le cadre de son partenariat avec AstraZeneca.
Le vaccin Pfizer-BioNTech est plus coûteux, en raison d’un investissement supplémentaire, notamment par une start-up qui n’avait pas encore amorti ses investissements. Le prix unitaire, d’une dizaine d’euros par dose, est donc plus élevé.
Ces deux vaccins ne sont donc pas tout à fait comparables en termes de coût.