La période bien particulière que nous traversons met en évidence l’investissement des élus locaux et de leurs équipes dans le projet de territoire.
Les contrats de relance et de transition écologique permettront de concrétiser des projets locaux et de donner de l’impulsion à nos ambitions énergétiques et écologiques.
Toutefois, je tiens à rappeler notre attachement au dialogue direct avec les élus locaux, qui a été longtemps négligé. Dans mon département, je tiens à saluer la décision de la préfecture d’associer les élus locaux à la construction et à la mise en œuvre des CRTE.
Le calendrier du dispositif me préoccupe. Je m’inquiète d’une juxtaposition de la relance rapide, nécessaire face à la crise économique, et de la relance structurelle, vitale aux ambitions écologiques.
Le dépôt des dossiers s’est déroulé dans un temps court, peu efficace pour leur constitution. À cela s’ajoutent la difficulté de s’y retrouver face à l’empilement des nombreux dispositifs et l’impression que les dossiers ne trouvent pas de concrétisation. Pourtant, il me semblait que ce contrat unique était l’occasion d’apporter de la cohérence et de la simplification.
En rencontrant des élus sur le terrain, je m’aperçois qu’à ce stade le montant des enveloppes disponibles pour les EPCI et les intercommunalités reste inconnu. Aucun élément chiffré sur les projets déposés n’est disponible.
Je m’interroge donc sur la tenue du calendrier et sur le risque que ces contrats de relance n’entraînent une logique de compétition entre les territoires.
Madame la ministre, pouvez-vous nous éclairer sur la présentation des budgets, ainsi que sur les indicateurs utilisés pour évaluer les contrats de relance et leur efficacité ?