Je ne pense pas que l’on puisse douter de la volonté du Gouvernement en matière d’environnement et de transition écologique.
Je rappelle que les CRTE dépendent à la fois de mon ministère et du ministère de la transition écologique. D’ailleurs, les PCAET font partie des CRTE. Tout cela s’imbrique.
Vous avez évoqué les suppressions de postes au ministère de la transition écologique. C’est peut-être vrai. Pour ma part, je veille à ce qu’aucun poste ne soit supprimé dans les territoires, notamment dans les directions départementales des territoires (DDT) qui, ces dernières années, ont connu une très forte diminution de postes, ce qui a entraîné une baisse de l’action des départements dans les territoires et de l’accompagnement des collectivités territoriales.
L’accompagnement en ingénierie des DDT perdure, mais, vous le voyez bien, nous sommes obligés de nous appuyer sur d’autres ressources comme le Cerema ou l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui sont des partenaires de l’ANCT. Ainsi, sur les 410 CRTE qui seront accompagnés, 300 le seront par l’ANCT, 60 par le Cerema et 50 par l’Ademe. Nous développons beaucoup l’ingénierie sur les territoires, car c’est fondamental.
Je n’oublie pas que l’on peut s’appuyer sur l’ingénierie des intercommunalités et des départements – cette question a été très largement soulevée lors de la création de l’ANCT. Tout le monde connaît les conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) et les agences d’urbanisme. Il faut savoir utiliser toute l’ingénierie des territoires !