Il faut un certain courage, en effet, que certains qualifieront plutôt de nouvelle erreur, voire de nouvelle faute.
J’ai toutefois bien entendu les propos d’un certain nombre de sénateurs de droite. Tous, sur ces travées, ne sont pas du même avis, d’aucuns préférant dénoncer une mesure liberticide. Celle-ci n’est pourtant pas le fait d’un « parti extrémiste » – l’un de ceux que l’un de nos collègues disait craindre de voir, demain, s’emparer de cette disposition pour la durcir… Nous n’avons pas besoin d’un tel parti extrémiste : nous avons le Gouvernement, qui a saisi cette crise sanitaire pour créer une crise démocratique !
Voilà un an que le Parlement est méprisé, que le Gouvernement – en réalité le Président de la République – agit seul. Nous avons l’occasion, mes chers collègues, de mettre un coup d’arrêt à cette dérive autoritaire, extrémiste.
Aussi, j’invite celles et ceux qui hésiteraient encore à faire preuve de courage à s’opposer à cette dérive, en soutenant, comme je le ferai, ces trois amendements identiques.