Intervention de Christine Lagarde

Réunion du 3 juillet 2008 à 15h00
Modernisation de l'économie — Article 39

Christine Lagarde, ministre :

En rendant le livret A accessible auprès de 40 000 agences, au lieu de 22 000 actuellement, et en donnant à chaque titulaire de livret d’épargne la possibilité de s’adresser à la banque de son choix pour ouvrir un livret A, nous facilitons à la fois le recours au livret et sa gestion.

Cette mesure positive correspond parfaitement aux desiderata de la Commission, avec laquelle nous avons entretenu, contrairement à ce que j’ai entendu ici ou là, des contacts étroits et réguliers. Comme mes collaborateurs peuvent en attester, nous nous sommes rendus à de multiples reprises à Bruxelles pour évoquer la façon dont nous allions mettre en œuvre la décision du 10 mai 1007 à laquelle faisait référence Mme la vice-présidente de la commission spéciale.

Non seulement nous ne touchons pas au produit livret A du point de vue des épargnants, mais nous facilitons son accès.

Nous ne faisons en aucun cas de cadeau aux banques à l’occasion de cette réforme. Sur ce point, j’ai entendu de véritables contre-vérités !

Je vous rappelle que, aujourd’hui, la rémunération dont bénéficient les organismes collecteurs est de 1, 11 % en moyenne, même si ce taux peut varier un peu selon les livrets et l’organisme concerné. À la suite de la négociation que nous avons menée, nous avons ramené ce taux de commission à 0, 6 %. Il n’est donc pas question de faire un cadeau aux banques ! Nous avons, au contraire, divisé par deux le montant de la commission afin de faciliter et de rendre plus rentable le financement du logement social.

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