Je souhaiterais poser une question à Monsieur le directeur de l'ENA. Tout d'abord, je me permets une remarque quant à la grande qualité de vos stagiaires. Par exemple, la stagiaire actuelle qui travaille dans la préfecture du Gard s'occupe tout particulièrement du contrat rural. La sous-préfète en charge de ce dossier est ravie de sa présence à ses côtés pour suivre ce dossier complexe avec les élus locaux. Dans quelques mois, elle quittera la préfecture et la sous-préfète se demande par qui la remplacer.
Je souhaiterais avoir votre point de vue, mais vous avez un droit de réserve, concernant la décision du président de la République de fermer l'ENA. Comment cette fermeture se déroulera-t-elle ? Un tronc commun existera-t-il avec le futur ISP, mais également avec diverses écoles comme l'Institut des hautes études de la santé publique ? Comment les futurs élèves seront-ils affectés ?
À titre personnel, je tenais à préciser que, s'il est facile pour nous, élus, de critiquer les énarques, il me semble que nous sommes favorables à une élite. Cette dernière participe à la fierté de la France et à son positionnement international.