Nous touchons aux limites de l'exercice consistant à réserver des niches à l'examen de propositions de loi des groupes d'opposition ou minoritaires.
Le débat sur le bien-être animal traverse la société, toutes tendances politiques confondues. Le texte est mesuré. Il prend en compte toutes les dimensions du problème : bien-être animal, transition agricole, accompagnement des agriculteurs et des éleveurs, etc. Il ne s'agit pas d'écologie punitive. Les trois amendements vont dans le bon sens. Compte tenu des manoeuvres actuelles du Gouvernement, je pense que cela aurait de la force d'adopter l'amendement tendant à lui demander un rapport.
Si je peux comprendre que la proposition de loi de mon groupe sur la précarité énergétique ne soit pas soutenue par la majorité sénatoriale - ce serait un tsunami politique -, le fait qu'un texte comme celui-ci ne puisse ne pas être voté me pose question.
Je rejoins les propos de Franck Montaugé sur la nécessite de soutenir celles et ceux qui travaillent dans les abattoirs ; c'est un métier extrêmement difficile. Ils ont besoin d'une aide psychologique.