Lors de la crise financière de 2008, le Gouvernement avait renoncé à sa promesse de diminuer les prélèvements obligatoires, afin de préserver les recettes de l’État. De votre côté, madame la secrétaire d’État, vous refusez d’intégrer les conséquences de la pandémie dans votre logiciel.
Qui plus est, la diminution des impôts de production comme la suppression de la taxe d’habitation au-delà des deux derniers déciles n’étaient pas dans le programme présidentiel d’En Marche. Aussi, ne prétendez pas respecter, en la matière, vos engagements, car il n’y avait pas, dans votre programme, une ligne sur ces deux sujets.
Oui, madame la secrétaire d’État, nous pouvons avoir une réflexion sur notre dépense publique et sur notre fiscalité ; oui, en période de croissance économique, tout peut se discuter. Mais, en période de crise, il y a malheureusement bien d’autres priorités.
Le déficit à financer pour 2020 s’élève à 206 milliards d’euros. Madame la secrétaire d’État, vous désirez atteindre 3 % de déficit public en 2027 ; pour y parvenir, il faudrait réaliser 65 milliards d’euros d’économies. À l’heure actuelle, peu de mesures concrètes sont annoncées, alors que cet effort est considérable. J’ai toutefois ma petite idée – je vous en parlerai – quant aux directions que vous prendrez…
En temps de crise, l’État-providence doit jouer pleinement son rôle, …