Je sollicite le rejet de cet amendement, parce que je pense que l’objet en est déjà satisfait. En effet, il tend à préciser que la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté doit également évaluer le niveau de risque de la personne, outre sa dangerosité.
Je rappelle que la mesure de sûreté ne sera applicable qu’à des personnes qui présentent une particulière dangerosité ; le texte précise que cette dernière devra être caractérisée par une probabilité très élevée de récidive et par une adhésion persistante à une idéologie ou à des thèses incitant à la commission d’actes de terrorisme.
Il est par conséquent inutile de préciser de nouveau que l’évaluation de la personne devra permettre de définir le niveau de ce risque.