Cet amendement vise à permettre d’ordonner la mise en place de la mesure de sûreté pour une durée maximale de deux ans.
Ces individus ont commis des actes visant à détruire la République, faire tomber nos institutions et assassiner lâchement nos concitoyens. Des académiques et des journalistes ont mené des enquêtes pour comprendre les phénomènes de radicalisation et de déradicalisation : beaucoup ont attesté du caractère presque irréversible de la radicalisation et prévenu des difficultés induites par la déradicalisation.
L’une des difficultés mises ainsi en avant est liée à la durée d’observation et de surveillance. Dans ces conditions, bien que la mesure initiale d’une durée maximale d’un an puisse être renouvelée, cette durée demeure en l’état difficilement comprise et acceptée par une majorité de nos concitoyens.