La prise en compte opérationnelle du handicap dans l'enseignement supérieur est relativement récente.
Aujourd'hui, la simple déclaration sur Parcoursup ne me semble pas suffisante pour bien préparer l'arrivée d'un lycéen en situation de handicap dans l'enseignement supérieur. Son accueil nécessite une véritable préparation, et parfois des modifications structurelles des lieux de formation. La fluidité de la transition entre les deux environnements doit s'améliorer si l'on veut augmenter le taux de réussite en licence.
À l'université, l'accueil des étudiants en situation de handicap est assuré par les maisons de santé médicales. Il revient aux services de médecine universitaire d'apporter des solutions aux étudiants qui rencontrent des difficultés. Malheureusement, leurs préconisations se heurtent souvent à un manque de moyens humains.
Êtes-vous en mesure d'évaluer les besoins spécifiques d'encadrement liés à l'accueil des étudiants dans de bonnes conditions ? Je pense notamment aux nombreux étudiants souffrant de troubles « dys ».
Par ailleurs, l'absence de services de médecine universitaire ou la faiblesse de ces derniers dans de nombreux sites d'enseignement met sans doute en difficulté un grand nombre d'étudiants, qui ne peuvent prétendre à un diagnostic ou à des solutions.