À l’issue de ce débat, je garde le même sentiment que j’ai exprimé dans la discussion générale : j’ai toujours du mal à comprendre le sens et la nécessité de cette réforme, qui est bien loin de répondre au défi d’expression démocratique qui s’impose pourtant sur toutes nos travées et dans les couloirs de notre institution.
Je reconnais tout de même qu’une certaine courtoisie règne au Sénat, comme cela vient d’être rappelé. Il est heureux que nous ne soyons pas allés jusqu’au temps programmé qui est à l’œuvre à l’Assemblée nationale, où il tue à petit feu l’expression politique des groupes et nuit au débat démocratique.
Quant au Parlement européen, parlons-en ! Personne ne sait ce qui s’y dit ni ce qui s’y fait ! C’est peut-être ce qui explique la défiance d’un trop grand nombre de nos concitoyens à l’égard de l’Europe et de ses institutions. Ce n’est sans doute pas le meilleur exemple à prendre pour expliquer la réforme sur laquelle nous avons travaillé cet après-midi !