Monsieur le Premier ministre, après votre réponse à la question précédente, je tiens à saluer votre sens du dialogue.
Je ne doute pas un seul instant que, ni de près ni de loin, ni philosophiquement ni politiquement, vous ayez la moindre sympathie pour le Front national.
Toutefois, au lendemain d’élections législatives partielles, à quelques semaines aussi de deux rendez-vous électoraux majeurs, force est de constater que l’extrême droite progresse dans notre pays. Dans les intentions de vote, dans les médias, mais également dans les esprits. Aujourd’hui, l’hypothèse que, pour une troisième fois, la famille Le Pen soit présente au second tour d’une élection présidentielle devient une évidence.