Monsieur le président-directeur général, vous avez dit dans votre propos liminaire que le monde d'après, c'était le monde d'avant, mais plus segmenté.
Sachant qu'il existe une forte concurrence dans le commerce, quelle est votre politique de croissance interne après l'échec de perspectives d'évolution de la société avec Couche-Tard ?
D'autre part, quel va être votre politique en termes d'aménagement du territoire dans le cadre de l'évolution du e-commerce, en particulier en milieu rural ? Allez-vous vous associer avec les collectivités pour le déploiement des casiers d'approvisionnement, un certain nombre de commerces, comme les boulangeries, disparaissant aujourd'hui dans le monde rural ?
Par ailleurs, les discussions dans le cadre d'Egalim vont encore entraîner une déflation de 0,3 %. Quelle responsabilité portez-vous dans ce domaine ? Je pense que vous devez vous expliquer sur ce sujet et rassurer les producteurs, d'autant que vous souhaitez développer l'approvisionnement dans les circuits courts et auprès des producteurs locaux.
Dans le cadre de la politique territoriale, quel rôle pensez-vous jouer dans le cadre du programme « Petites villes de demain » ? Pour ma part, dans mon village, nous avons autorisé une extension d'un Carrefour Contact, avec des pompes à essence à cartes. Le groupe s'était engagé à s'associer à d'autres commerces, mais rien n'a jamais abouti. Quel rôle pensez-vous pouvoir jouer ?
Enfin, j'ai connu pour ma part le même cas que Dominique Estrosi Sassone. Comment comptez-vous équilibrer les relations entre franchisés et franchiseurs ?