Il y a des cas où des plaintes sont déposées. Dans le cadre de cyberharcèlement notamment, et après échange avec le parquet des mineurs, cela permet le déclenchement d'enquêtes de police.
Dans le rectorat de Paris existe une procédure de remontée et d'échange d'information : quand une infraction est commise dans un établissement scolaire, les directeurs ou chefs d'établissement ont un formulaire type qu'ils communiquent à l'académie et au service de police dédié. Il y a des référents de police dans les commissariats et nous sommes là pour accompagner et soutenir les chefs d'établissements. Dans les commissariats, la remontée d'information se fait directement auprès du parquet des mineurs. Le substitut prend sa décision, me la communique et je fais le lien avec l'établissement scolaire ce qui fait que tous les acteurs ont le même niveau d'information.
Les difficultés dans la remontée d'information tenaient à ce que les chefs d'établissement n'étaient pas toujours au courant des suites données par la justice au signalement qu'ils avaient effectués.