Je souhaite vous répondre. Ils ont 85 000 sollicitations et vous avez appelé à 20 heures. Nous militons pour que ces numéros soient en service toute la semaine, mais il faut des moyens pour cela. Les enfants connaissent bien le 119 et le 39 19 (car cela a été répété pendant le confinement), mais ils ne connaissent pas le 30 20. Ce n'est d'ailleurs pas un outil qu'ils vont utiliser car il est plutôt destiné aux parents et aux enseignants - qui eux aussi le méconnaissent, donc il faut faire des campagnes et des campagnes de sensibilisation.
Le 30 20 est un numéro national, mais il existe des numéros locaux. En France, il y a 335 référents académiques harcèlement - c'est peu mais ils ont le mérite d'exister. Vous avez, par académie, des 0 800. J'avais demandé au ministère et à la DGESCO que, chaque année, dans le carnet de correspondance, les enfants soient impliqués dans l'écriture du règlement intérieur, dans le choix de la photographie de leur carnet, et que soit rappelé le numéro 30 20.
J'ai également demandé aux opérateurs de téléphonie mobile que systématiquement, dans le téléphone portable et à la manière du 15, du 17 et du 18, soient inscrits les numéros d'aide aux personnes victimes. Les premiers téléphones portables étaient donnés à 11 ans avant le confinement, désormais c'est 9 ans. Il faut être pro-actifs. Mon enfant de 9 ans a rapidement su qu'il fallait manger 5 fruits et légumes par jour ! J'aimerais qu'il me dise qu'il ne faut pas harceler, qu'il faut accompagner et aider et, en cas de problème, le dire et appeler le 30 20. Nous devons mener des campagnes extrêmement fortes. Quand vous êtes agressé, vous êtes démuni, et vous ne devez pas avoir à chercher. Le 30 20 doit être un réflexe. Si vous le pouvez, demandez aux opérateurs mobiles d'inscrire ce numéro. De même, le numéro du référent académique n'est pas connu.