L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a récemment publié une évaluation scientifique qui a confirmé l'intérêt des salles de consommation à moindre risque (SCMR). Pouvez-vous nous exposer les conclusions de cette enquête et nous détailler les freins à l'ouverture de nouvelles salles ?
En France, 80 % des décès par surdose sont dus aux opioïdes. Un médicament, la naloxone, d'un usage aisé pour tous, peut servir d'antidote : des kits disponibles sans ordonnance en pharmacie, gratuitement à l'hôpital et dans les structures d'addictologie, permettent à chaque témoin d'une surdose d'agir dans l'attente des secours. Cela fonctionne-t-il ? Les usagers se sont-ils emparés de ces médicaments ? Peut-on estimer le nombre de décès évités grâce à ce médicament ?
Enfin, la mission d'information de l'Assemblée nationale sur le cannabis a rendu un rapport d'étape qui constate l'échec de la politique répressive menée depuis plus de cinquante ans. Quel est votre sentiment quant à ces conclusions ?