Le contrôle parental ne suffit pas. Il faut légiférer sur les Gafam qui ont aussi un rôle à jouer dans la prévention ; il faut éduquer les élèves aux droits et aux devoirs, aux lois sur le numérique (dont fait partie le passeport numérique), aux données personnelles, aux médias et au débat contradictoire ; il faut développer leurs compétences psychosociales, ce qui n'est jamais abordé à l'école ; il faut débloquer des moyens ; il faut lutter contre les stéréotypes et les préjugés, dès la maternelle ; il faut développer les pratiques coopératives et transversales ; il faut enfin faire davantage confiance aux élèves dans la résolution et la médiation de ces problématiques, afin qu'ils en deviennent acteurs. Un des leviers possible et à encourager est leur participation à la rédaction du règlement intérieur.
Les sanctions doivent être éducatives et pédagogiques. Cela n'est malheureusement pas toujours le cas, faute de temps disponible de l'enseignant. La question de la réparation est également importante.
Oui, mieux vaut un numéro unique que deux numéros. Des campagnes sont faites pour promouvoir ces numéros, mais, en dehors de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, elles ne sont pas suffisamment relayées.
Nous avons été associés à la Mallette des parents, qui ne date pas d'hier puisque j'en avais parlé avec M. Jean-Marc Huart lorsque celui-ci était directeur général de l'enseignement scolaire ! Nous avions fait, alors, des propositions d'amélioration, pour l'adapter aux attentes des parents. Depuis, je n'en ai pas entendu parler. La FCPE, notamment, n'avait pas été conviée au jury national sur le thème du harcèlement scolaire. Il faut davantage nous associer en amont.
Le passeport numérique est une bonne chose : il faut continuer, et intégrer plus encore le numérique dans les apprentissages.