L'Afitf permet à l'État de financer un ensemble de projets d'infrastructures couvrant tous les modes de transport. Les investissements que vous gérez sont néanmoins concentrés sur les modes ferroviaire et routier. Le mode fluvial occupe une place bien moindre, avec 475 millions d'euros d'engagements entre 2005 et 2015 contre environ 15,8 milliards d'euros pour le ferroviaire et 11 milliards d'euros pour la route.
La question fluviale fait néanmoins son retour progressif dans le débat public, autour d'un projet phare : celui du canal Seine-Nord Europe. L'accord trouvé en octobre 2019 prévoit que l'Afitf contribue à ce projet à hauteur de 1,1 milliard d'euros. Quid des conséquences de ce nouvel engagement pour la stabilité financière de l'agence ? Savez-vous si cet investissement initial sera suivi d'autres financements de la part de l'Afitf ? La trajectoire des dépenses de l'agence inscrite dans la LOM et les recettes qui lui sont attribuées doivent-elles être revues ?
Pour ce qui est des modes émergents, comment l'Afitf compte-t-elle accompagner le maillage cyclable du territoire et le développement des mobilités douces ?