Je remercie les intervenants pour les précisions qu'ils ont apportées. Dans Les Échos de ce matin, le président du Medef soulignait que l'Europe, grâce à sa capacité à nous unir, avait été plutôt efficace. En effet, les actions menées ont permis à de nombreuses entreprises de surmonter la crise.
S'agissant des PGE, on a évoqué le chiffre d'un peu moins de 140 milliards d'euros. Quelle est la part des entreprises qui y ont souscrit, mais qui ne les ont pas utilisés ? Cet élément permettrait d'apprécier réellement la situation.
J'aimerais connaître les secteurs les plus à risque. Certains ont été identifiés - je pense à l'évènementiel -, mais il y en a peut-être d'autres.
En 2020, les recettes de l'impôt sur les sociétés sont en hausse de 3 milliards d'euros par rapport à ce qui était prévu, même si elles sont en baisse de 9 milliards d'euros par rapport à la loi de finances initiale. De la même façon, les recettes de TVA, même si elles sont en baisse de 11 milliards d'euros par rapport aux prévisions initiales, sont finalement supérieures de 2 milliards d'euros au montant prévu dans les PLFR. Est-ce le signe d'une amélioration de la situation des entreprises malgré la crise que l'on a connue ?
Enfin, quid des risques liés à la situation financière ? Certaines entreprises ont-elles été fragilisées au point de risquer d'être rachetées par des sociétés extérieures ? La crise n'est-elle pas l'occasion d'engager des actions de relocalisation d'activités, ce qui permettrait de pallier les difficultés d'approvisionnement et de créer des emplois dans notre pays ?