Monsieur le sénateur Olivier Cadic, permettez-moi tout d’abord d’adresser mes chaleureuses félicitations à tous les conseillers des Français de l’étranger élus ou réélus voilà quelques jours, qui participent, aux côtés de nos consulats et de nos ambassades, à l’accompagnement de nos communautés dans cette période si complexe.
S’agissant de la vaccination, c’est justement parce que nos compatriotes ne peuvent pas prétendre à des vaccins homologués par l’Union européenne dans un certain nombre de pays que nous organisons nous-mêmes cette vaccination. Elle se déploie à bon rythme : des vaccins ont été envoyés ou sont en train de l’être dans 35 pays, le plus souvent situés sur le continent africain ou en Asie. J’ai notamment en tête l’Afrique du Sud, Djibouti, l’Éthiopie, le Népal ou le Tadjikistan.
Nous sommes également en discussion avec les autorités de 28 autres pays, car cet acheminement ne peut bien évidemment se faire qu’avec l’accord des autorités des pays de résidence. Nous discutons par exemple avec le Pérou, l’Argentine ou le Brésil.
Cette approche est cohérente avec la stratégie Covax, qui vise à rendre la vaccination universelle. J’ai pu examiner le fonctionnement du dispositif à Madagascar : c’est tout à l’honneur de nos postes diplomatiques de faire dans ce pays le travail qu’accomplissent les préfets et les agences régionales de santé (ARS) sur le territoire national, avec des moyens pourtant bien plus limités.
S’agissant du retour de nos compatriotes, les choses sont très claires : tout Français établi hors de France peut à tout moment revenir sur le sol français, indépendamment du vaccin qu’il a reçu.
Mais, en effet, la France reconnaît les seuls vaccins homologués par l’Agence européenne des médicaments (AEM).