Intervention de Cédric Villani

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques — Réunion du 25 mars 2021 à 9h35
Audition de la commission nationale d'évaluation des recherches et études relatives à la gestion des matières et des déchets radioactifs cne2 sur son avis rendu à la demande de l'office « impact de la crise de la covid-19 sur les études et recherches portant sur la gestion des matières et déchets radioactifs »

Cédric Villani, député, président de l'Office :

Nous arrivons au terme de cette séance. Je remercie, au nom de l'Office, la CNE2 pour cette audition importante, éclairante, qui nous a permis d'aborder non seulement des aspects techniques et économiques, mais aussi des questions sociétales et de ressources humaines, essentielles dans ce domaine.

Je salue le travail efficace et clair que vous avez réalisé sur l'appréciation de l'impact de la Covid-19 et du plan de relance sur les études et recherches portant sur la gestion des matières et déchets radioactifs.

Nous allons rester en contact sur ces sujets, car des échéances se précisent, parmi lesquelles le PNGMDR, dont nous avons le sentiment qu'il va être publié après la période au cours de laquelle il était censé s'appliquer, ce qui ne sera pas une grande réussite en termes de processus démocratique. Les missions en cours, conduites par Émilie Cariou, Bruno Sido, Thomas Gassilloud et Stéphane Piednoir, vont se poursuivre et constituer autant d'occasions de remettre ces sujets sur la table.

Lors de cette audition, vous nous avez fait part de points d'alerte, que nous avons entendus. Ceci porte en particulier sur la lisibilité de l'action de l'État. Vous avez notamment évoqué le rôle du ministère et de la DGEC, que vous avez commencé par auditionner et auxquels nous souhaiterions, en tant que parlementaires, demander des explications.

Au-delà de la stratégie, vous nous avez aussi alertés sur l'attractivité de la filière au niveau des ressources humaines et des programmes de recherche à venir. Il est de notre rôle de parlementaires d'être au rendez-vous. Quelle que sera l'évolution de la place du nucléaire, nous avons besoin d'ingénieurs formés et compétents pour travailler sur les stratégies industrielles et sur les conditions de traitement et de gestion des déchets. Le fait que certains indicateurs témoignent d'une certaine déprime de l'ensemble de la filière n'est bon pour personne. Nous devons, en notre qualité de parlementaires, participer au débat démocratique et interpeller le gouvernement en la matière.

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