En ce qui concerne l’amendement n° 1632, j’adhère à l’idée de renforcer les coopérations du comité d’éducation à la santé, à la citoyenneté et à l’environnement avec les partenaires extérieurs ; c’est la condition même du déploiement de l’éducation au développement durable.
Néanmoins, compte tenu de la richesse apportée par le partenariat, une liste d’exemples sera, comme souvent, toujours trop restrictive. Il est indispensable que, dans un cadre national, les chefs d’établissement disposent de la liberté nécessaire pour faire des choix de partenariat adaptés aux spécificités locales, c’est-à-dire à l’environnement non seulement naturel, mais encore institutionnel, social et pédagogique de leurs élèves. Or, si les associations sont effectivement des partenaires privilégiés, au même titre que d’autres acteurs – les collectivités territoriales ou les acteurs de la santé –, le Gouvernement ne souhaite pas que l’on apporte cette précision, afin de préserver la souplesse nécessaire d’organisation de ce comité.
C’est pourquoi il émet un avis défavorable sur cet amendement.
Quant à l’amendement n° 1633, il tend à proposer une rédaction différente de l’alinéa 3, en privilégiant la lutte contre « les violences » à la lutte contre « la violence ». Il est vrai qu’il existe, au sein de l’éducation nationale, un grand nombre de dispositifs visant à mieux protéger les élèves, en identifiant précisément les différents types et origines des violences auxquelles ils peuvent être confrontés. Il y a donc une justification à passer d’un singulier indéfini à un pluriel d’action.
Le Gouvernement émet donc un avis favorable sur cet amendement.