Les engagements volontaires, excusez-moi, madame la ministre, mais, s’il n’y a pas de cadre juridique pour assurer leur respect, c’est un peu de la charité environnementale !
L’argumentation développée par Mme la rapporteure sur la fragilisation des médias ne me semble pas plus recevable. Je n’ouvrirai pas ici le débat sur l’indépendance des médias et sur cet aveu d’impuissance démocratique. Si Niemeyer devait redessiner la place des trois pouvoirs à Brasilia, il ajouterait certainement deux bâtiments, l’un qui symboliserait le pouvoir économique et financier, l’autre qui représenterait le pouvoir médiatique.
On peut aussi s’interroger sur la collusion qui existe souvent entre les pouvoirs politique, médiatique et économique, dès lors qu’ils sont détenus par une même caste d’individus, voire par une seule personne, comme ce fut le cas en Italie avec Silvio Berlusconi.
Il y a sans doute un problème de financement des médias, mais l’argument de la fragilisation ne me semble pas recevable pour s’opposer à l’amendement n° 1400.