L’article 7, tel que modifié au cours de la navette, ne permet pas d’interdire les enseignes et publicités lumineuses derrière les vitrines des commerces ou d’un local commercial : nous nous en sommes assurés dans le cadre de l’examen en commission.
Si l’examen à l’Assemblée nationale a permis d’améliorer le dispositif initialement proposé, l’article soumis au Sénat continuait de soulever des difficultés d’ordre économique et environnemental. La commission a donc adopté des amendements identiques, en coordination avec les commissions saisies pour avis, afin de réécrire l’article 7 de manière à répondre plus directement à l’objectif de lutte contre la pollution lumineuse et contre le gaspillage énergétique, tout en garantissant une égalité de traitement entre commerçants sur l’ensemble du territoire et en levant les risques d’insécurité juridique induits par la disposition proposée. Mon propos s’adresse plus particulièrement à Stéphane Demilly.
Nous avons notamment sécurisé le dispositif, en limitant au niveau local les possibilités d’encadrement aux seuls horaires d’extinction des vitrines.
Je rappelle, par ailleurs, que deux tiers des élus locaux consultés étaient favorables à la régulation prévue dans cet article. J’estime donc que nous avons trouvé un équilibre entre volonté d’encadrement de pratiques énergivores et préservation de la liberté du commerce.
Pour toutes ces raisons, l’avis est défavorable sur ces trois amendements identiques.