Cette pénurie est mondiale, ce qui explique les difficultés de recrutement, d'autant que les salaires sont plus attractifs aux États-Unis, ce qui pose la question de la rémunération des experts contractuels des forces de cybersécurité, qui demeurent dans nos forces de police car ils n'ont pas que des motivations financières. Les formations en bac +2 offrent des débouchés mais manquent de demandes. Il s'agit de métiers d'avenir, bien rémunérés, qui ont du sens, sont accessibles dès le niveau bac et pas seulement à une élite mathématique, et qui doivent être davantage féminisés. Il faut décentraliser la cybersécurité dans les territoires pour renforcer l'attraction de ces métiers.