Monsieur le sénateur Piednoir, permettez-moi de tirer profit de votre question pour revenir sur l’avancée de cette procédure et, avant toute chose, pour souhaiter bonne chance à tous les jeunes qui vont passer le baccalauréat cette année.
Vous mentionnez le cas de très bons profils qui n’auraient pas obtenu les propositions de leur choix.
Il me semble important de le répéter, depuis le 27 mai tous les candidats qui n’ont fait de demandes que dans des filières sélectives et qui n’ont obtenu aucune réponse ont été rappelés individuellement et accompagnés, afin qu’ils puissent trouver, alors que commence justement la procédure complémentaire, la formation qui les intéresse parmi tous – je dis bien tous – les établissements, y compris les plus sélectifs, sur l’ensemble de notre territoire. Je salue à cette occasion le travail formidable accompli par les services et par les équipes.
Pour ce qui concerne les critères, ils sont publics et affichés depuis 2020, vous le savez. Chaque année, les établissements publient dans un rapport les critères qui ont été utilisés, et chaque jeune peut avoir accès aux motifs qui ont présidé aux choix qui ont été faits pour lui personnellement.
Permettez-moi également de partager avec le Sénat un certain nombre de chiffres qui me paraissent intéressants ; ils montrent que cette procédure nous permet d’en finir avec l’autocensure et de renforcer, ce que vous souhaitez tous ici, la reconnaissance du mérite : 91, 7 % des lycéens qui préparent le bac général ont reçu une proposition ; cette proportion monte à 93 % parmi les lycéens boursiers qui préparent le bac général, soit un point de plus.
Il faut saluer tous ces jeunes qui ont osé faire des demandes cette année. Dans notre pays, la reconnaissance du mérite est vraiment une réalité ; j’en suis très fière.