Les services rendus par la nature, comme les solutions qu’elle nous offre, appelées plus communément « solutions fondées sur la nature », constituent un véritable patrimoine et une richesse.
Nous sommes au-delà du symbole : nous devons comprendre que cette ressource est la clé d’un bien-être, de l’adaptation et de la résilience, dans nos territoires et notre quotidien.
Nous devons nous prémunir contre un débat qui s’enfermerait dans des caricatures faciles et rapides. Nous avons la responsabilité de dessiner les solutions de demain, tout en répondant aux situations d’urgence et aux changements liés au dérèglement climatique auxquels les agriculteurs et les collectivités, d’ores et déjà, font face.
Les épisodes de sécheresse sont non plus ponctuels, mais, malheureusement, beaucoup trop récurrents pour qu’on les considère encore comme des exceptions.
En responsabilité, il nous faut donc – j’y insiste – répondre aux situations d’urgence dans des conditions données et dessiner un chemin d’avenir en réconciliant les enjeux. Il s’agit non pas d’exclure les activités humaines, mais de trouver l’équilibre entre le possible et le souhaitable, entre les ressources et l’usage que nous en faisons.
Sur cet amendement qui vise à consacrer les solutions fondées sur la nature et ce patrimoine naturel, j’émets un avis très favorable.