L’article 22 bis I, tel qu’il est rédigé, fixe un objectif de 50 gigawatts offshore à l’horizon 2050, alors même que l’Ademe estime le potentiel éolien offshore français à 30 gigawatts.
Il est important de comprendre les objectifs chiffrés que nous votons : 50 gigawatts, ce sont plus de 90 parcs éoliens offshore supplémentaires, de 70 à 80 mâts chacun ; 50 gigawatts, ce sont encore de 5 000 à 7 500 éoliennes supplémentaires en mer, ce qui équivaut à tapisser l’intégralité de notre littoral sous prétexte d’écologie. Cet objectif n’est pas tenable pour nos côtes, et il n’est pas acceptable pour les Français. Je ne cautionnerai pas un tel désastre ! Aussi, avec l’amendement n° 518 rectifié, je propose la suppression pure et simple de l’alinéa 1.