Cet amendement vise à mettre en cohérence l’objectif d’attribution des capacités installées de production à l’issue de procédures de mise en concurrence avec celui d’atteindre une capacité installée de 50 gigawatts à long terme, soit d’ici à 2050.
Je voudrais profiter de cette occasion pour porter à la connaissance de notre assemblée quelques données chiffrées qui me semblent assez intéressantes en matière de rendement. On parle beaucoup de gigawatts de puissance installée, mais ce qui est intéressant en fin de compte, c’est le nombre de gigawattheures réellement produits, c’est ce qui sort de la prise du consommateur.
Il faut savoir que l’éolien terrestre a un rendement de 20 % et le photovoltaïque de 14 % seulement, parce qu’il n’y a pas de soleil toute la journée, sans parler de la nuit. En revanche, avec l’éolien flottant offshore, on parvient actuellement à obtenir des rendements de 40 %. Quand les éoliennes flottantes sont installées loin des côtes, leurs pales peuvent capter la moindre brise de vent ; les rendements pourront alors atteindre 67 % !
On a beaucoup parlé du nucléaire, mais le parallèle n’est pas forcément en sa faveur. Il avait certes, dans sa superbe, un rendement de 90 % par rapport à la puissance installée, mais ce rendement est tombé à 70 % ces dernières années du fait des arrêts de tranche, pendant lesquels on ne produit pas d’électricité.
Je tenais à vous donner ces chiffres, mes chers collègues, afin que l’on ne confonde pas la puissance installée et la puissance réellement fournie.