L’objet de cet amendement a été très bien présenté par M. Canévet, mais je veux insister sur quelques éléments.
Effectivement, la stratégie offshore du Pacte vert européen donne une cible réaliste et atteignable de 100 mégawatts pour les projets d’énergies océaniques, dont l’énergie hydrolienne et l’énergie houlomotrice. Celles-ci présentent un potentiel énorme, estimé à 40 térawattheures, notamment sur la façade atlantique de la France. Dans le domaine de l’énergie houlomotrice, certaines techniques, autour de la colonne d’eau ou de l’oscillation, ont déjà atteint des stades précommerciaux.
Par ailleurs, comme cette énergie présente de belles perspectives, nous nous devons d’être ambitieux ; plusieurs orateurs l’ont déjà souligné.
C’est pourquoi, par cet amendement, nous proposons de permettre l’alignement des objectifs de l’État sur ceux de plusieurs régions et de l’Union européenne.
Ces technologies ont connu ces deux dernières années une forte accélération. Elles atteignent leur maturité et sont prêtes à être déployées dans des projets pilotes d’envergure. L’établissement de tels objectifs est structurant pour la mise en place d’une planification de long terme.
Comme il a été maintes fois rappelé dans cet hémicycle, nous nous devions de développer des énergies renouvelables conçues de manière optimale, que ce soit techniquement, économiquement ou d’un point de vue environnemental, et concertées avec l’ensemble des usagers du milieu marin.