Le présent amendement vise à instaurer une aide pour les entreprises des services de l’automobile, de telle sorte que celles-ci puissent s’adapter à cette transition.
Si l’échéance de 2030 fixée à l’article 25 permet aux constructeurs et aux industriels de visualiser une trajectoire claire, qui dynamisera le marché des véhicules à faibles émissions et permettra d’anticiper l’objectif fixé par l’Union européenne à 2040, il n’en est pas de même pour les professionnels de la réparation. Ces derniers devront s’adapter très rapidement, non seulement à un parc de véhicules thermiques vieillissant et à la possibilité de transformer les véhicules, mais aussi à l’arrivée de nouvelles énergies et, avec elles, de nouvelles technologies.
Or ces véhicules, une fois sur le marché, devront être entretenus et réparés de manière optimale, via des services d’après-vente, afin de conserver leur performance environnementale et de préserver la sécurité.
Dès lors, la digitalisation et la modernisation des entreprises, nécessaires pour réaliser ces opérations sur des véhicules ultraconnectés, devient un enjeu majeur, d’autant qu’il s’agit à 95 % de très petites entreprises, ou TPE. Il est par conséquent nécessaire d’instaurer une aide pour toutes ces entreprises qui ont besoin de se former au numérique.