Chaque fois que vous évoquez les dispositifs de soutien à leur niveau maximum, monsieur le ministre, vous oubliez de préciser le niveau du revenu fiscal de référence qui y est attaché. Je ne vous en tiens pas rigueur, vous ne lisez certainement pas Le Parisien ! Vous lisez peut-être plutôt La Montagne ou Le Populaire du Centre, que sais-je ?
Or le jour où nous avons entamé l’examen du présent projet de loi dans cet hémicycle, c’est-à-dire lundi dernier, Le Parisien a publié un article sur une double page à la suite de l’expansion de la zone à faibles émissions de la métropole du Grand Paris. Il y était expliqué que les classes moyennes se sentent complètement mises à l’écart de la transition et que les dispositifs d’aide ne sont pas suffisants.
Il est indiqué dans l’objet de l’amendement que le prêt à taux zéro n’est pas pertinent parce qu’il ne serait pas accessible aux publics les plus précaires. Ce que nous essayons de vous expliquer, monsieur le ministre, c’est que, demain, ce sont les classes moyennes, en plus des publics les plus précaires, qui ne pourront plus circuler !
Ces personnes ne bénéficient pas des différents dispositifs de soutien gouvernementaux au niveau maximum que vous indiquez. Or ce sont elles que nous souhaitons aider à acheter de nouveaux véhicules.