Les autorités organisatrices de la mobilité mettent en place des dispositifs pour améliorer l’intermodalité. Je pense notamment aux parcs de rabattement ou aux parkings relais en entrée de ville, qui sont destinés à inciter au report modal de la voiture vers les transports collectifs.
Il s’agit aujourd’hui d’élargir cette formule éprouvée de report modal en généralisant la mise en place de moyens favorisant la chaîne de mobilité voiture-vélo.
L’installation systématique de services vélo dans les parcs de rabattement s’impose pour conforter le bond en avant du vélo, pour compléter le déploiement en cours de réseaux express vélo à l’échelle des agglomérations – cela se pratique à Paris, Strasbourg, Lyon ou encore Grenoble –, mais aussi pour réaliser le potentiel vélo des secteurs moins denses ou moins desservis en réseaux de transports collectifs. Ce potentiel a été mis en lumière dans le rapport d’information d’Olivier Jacquin.