Je sais qu’il est tard, monsieur le président, et que vous nous avez invités à la sobriété en termes de prise de parole, mais il y a des choses que l’on ne peut pas laisser passer sans réagir un minimum.
Mes chers collègues, c’est un débat à front renversé !
On entend invoquer, à propos de la politique énergétique de notre pays, le général de Gaulle, qui a été pionnier pour le nucléaire, alors que l’on a laissé pendant des années des lobbies antinucléaires démanteler l’ensemble de cette filière !
On nous explique que la Convention citoyenne pour le climat, ce tirage au sort de gens qui n’ont aucune compétence à la base – ce n’est pas moi qui le dis, c’était écrit partout –, c’est formidable… On promeut la démocratie participative, mais, en revanche, la démocratie représentative, cela n’existe pas !
De quoi parlons-nous aujourd’hui ? De la possibilité donnée aux conseils municipaux de se saisir d’un sujet qui concerne leur territoire.