Dans la PPE, il y a de tout : 50 % d’énergie nucléaire, et d’autres énergies alternatives bas-carbone et renouvelables.
Ces amendements, dont nous débattons depuis une heure, visent à dire qu’il y a un problème d’implantation ; on peut tomber d’accord sur ce point.
Dans le département des Yvelines – disant cela, je me tourne vers ma collègue Toine Bourrat –, sur le territoire de la « petite Beauce », des éoliennes ont poussé sans que personne soit au courant. Se pose donc un problème de programmation et de concertation, ce qui place les élus locaux en porte-à-faux.
Si une carte devait être élaborée, j’aimerais qu’elle le soit avec les élus locaux, plutôt que directement par les préfets : ceux-ci doivent prendre l’attache de ces élus. Peut-être la bonne maille est-elle, à cet égard, celle des schémas de cohérence territoriale (SCoT) ou des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), et non pas nécessairement celle de la commune.
Je souhaite que les maires, lesquels sont volontaires pour élaborer des projets parfois difficiles dans leur commune, puissent travailler sur un schéma d’implantation, en concertation avec la population. C’est ainsi que l’on parviendra à installer des éoliennes en évitant les recours.
Aujourd’hui, en effet, des recours sont introduits dans tous les sens et on n’avance pas !
Je ne suis pas choquée par la participation représentative s’il s’agit de donner mandat aux élus locaux de travailler avec l’État, avec le Gouvernement, dans le cadre d’une trajectoire, et avec leur population. Ils ont été élus pour cela ; ils en ont la responsabilité et le devoir.
Voilà quel est le sens de nos amendements.