Les places de stationnement sécurisées pour vélos constituent, je le disais, une garantie contre le vol ; 400 000 vols de vélos sont commis chaque année, dont la moitié dans des lieux privés. C’est l’un des principaux freins à l’usage de la bicyclette.
En outre, on estime que le quart – ce n’est pas négligeable – des victimes de vol ne rachètent pas de vélo ensuite.
Deux avancées législatives majeures – la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite Grenelle II, et la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte – ont introduit l’obligation d’installer un parc de stationnement sécurisé pour les vélos dans les bâtiments neufs à usage de logement et de bureaux et dans les bâtiments hébergeant un service public industriel, les centres commerciaux et les cinémas neufs.
Il convient d’aller encore plus loin et de permettre aux propriétaires ou aux locataires d’un immeuble déjà bâti disposant d’espaces communs suffisants d’installer, à leurs frais, des infrastructures pour le stationnement des vélos.
L’article 26 bis du présent projet de loi prévoit la mise en place d’infrastructures collectives de recharge électrique dans les immeubles collectifs, afin de favoriser le développement des motorisations concernées. Dans le même esprit, il est raisonnable d’adopter un dispositif favorisant l’usage du vélo.
Tel est l’objet de cet amendement.