Sur ce point, je remercie la commission, qui a adopté une position tenant compte de la réalité : il faut prendre en compte la population et non pas les territoires. Nous serons certainement nombreux à voter l’amendement n° 2277.
Reims, dans le département de la Marne, est une communauté urbaine qui représente la moitié du département – 300 000 habitants –, mais comprend 143 petites communes, répartie sur pratiquement la moitié du territoire. On a donc des communautés urbaines rurales. Il est d’ailleurs tout à fait intéressant de voir la complémentarité qui existe entre les milieux urbains et ruraux.
Il convient donc de prendre en compte l’avis des maires et de trouver un juste milieu, pour les convaincre de mettre en place ces zones.
En tant que médecin généraliste, je suis bien sûr attentif aux diverses émissions et à la protection de la santé. Encore faut-il prévoir un calendrier de mise en œuvre des mesures qui soit acceptable pour la population. Il était donc nécessaire de le revoir.
Par ailleurs, les véhicules devront être adaptés. Je possède un véhicule hybride. Lorsque j’arrive à Paris, après être parti de la Marne, j’aimerais rouler à l’électrique, mais ma batterie est vide. Si je ne reste pas suffisamment longtemps à Paris pour la recharger, je roule à l’essence pour le trajet du retour. Cela montre bien que les véhicules hybrides ne constituent pas véritablement la panacée, faute d’autonomie.
Il faut donc tenir compte des progrès techniques, de l’acceptation de la population et des enjeux territoriaux, et trouver un compromis auquel nous pourrions largement nous rallier.