Le rapporteur a parfaitement résumé cet article important. Tous les articles ont leur importance, mais celui-là a un caractère financier – la commission des finances et la commission des affaires économiques s’en sont d’ailleurs saisies pour avis.
Nombre d’entre nous ont été sollicités par les transporteurs routiers et par les fédérations qui ont fait part de leur vive inquiétude. Même si, personnellement, je défends le ferroviaire et le fluvial, je reconnais que le transport routier maille le territoire et assure la desserte de l’ensemble des entreprises, permettant en cela l’activité économique, ainsi que la desserte des villages, des bourgs, des villes, ce qui a été particulièrement apprécié lors des différents confinements. La crise sanitaire a également mis en évidence les inquiétudes de l’ensemble des transporteurs, qui subissent la concurrence liée à l’intégration de nouveaux partenaires au sein de l’Union européenne.
La plupart des véhicules routiers, en particulier les camions, roulent au gazole. La fiscalité liée au gazole constitue un facteur très important, il n’est qu’à se référer au code des douanes et aux différentes lois de finances.
J’ai cosigné l’amendement n° 57 rectifié de Stéphane Sautarel, qui a pour objet de fixer l’échéance liée à l’évolution de la fiscalité en 2040 et non en 2030. Cela permettra, en plus d’avoir du recul, d’aider l’ensemble des entreprises concernées.
Je voterai par conséquent cet article.