En France, l’autonomie fourragère des exploitations d’élevage de ruminants fait partie des spécificités et des principaux atouts de notre modèle : en moyenne, 60 % de l’alimentation fournie aux bovins est produite par l’éleveur sur son exploitation. Ce taux s’élève même à 80 % pour les cheptels allaitants.
C’est pour valoriser cet atout du modèle d’élevage français et engager les éleveurs sur la voie d’une amélioration de leurs pratiques sur ce plan que le présent amendement vise à intégrer ce critère d’autonomie des exploitations dans la liste des critères d’éligibilité aux 50 %, fixés par la loi Égalim, d’approvisionnement en produits durables des restaurants collectifs dont les personnes morales de droit public ont la charge.