J’ai bien entendu ce qu’a dit M. le président de la commission, et j’essaierai d’être bref.
Cet amendement vise à prévoir un volet consacré à l’alimentation dans chaque schéma régional de santé, conformément aux recommandations de l’atelier 9 des États généraux de l’alimentation organisés en 2017.
Actuellement, le schéma régional de santé comporte des volets consacrés à l’offre de soins et à l’accès aux soins, à la sensibilisation de la population et des professionnels aux maladies vectorielles ou encore à des besoins spécifiques liés à la situation géographique.
Or le lien entre santé et alimentation est extrêmement fort, et il est unanimement reconnu qu’une mauvaise alimentation ou une alimentation déséquilibrée est un élément déterminant dans l’émergence des principales pathologies chroniques.
Aucune obligation de s’emparer de ce sujet ne pèse aujourd’hui sur les agences régionales de santé (ARS) ; le choix de le faire ou non appartient donc à chacune d’elles. Il nous semble indispensable de rendre ce lien obligatoire, car déconnecter ces deux aspects ne nous semble pas en phase avec les études médicales, qui font de l’alimentation, au même titre que le manque d’activité physique, un élément déterminant dans l’apparition de certaines maladies.
Cet amendement vise ainsi à ce que chaque schéma régional de santé intègre un volet consacré à l’alimentation.