Monsieur Donard, nous savons qu'il y a un besoin incontestable de places supplémentaires en prison. En revanche, peut-être y-a-t-il lieu de diversifier davantage les lieux privatifs de liberté ? L'offre est-elle suffisamment importante aujourd'hui pour permettre à la fois la fermeté pénale nécessaire, mais aussi l'adaptation du lieu privatif de liberté à la personnalité du condamné et à la nature de l'infraction commise ?
Comment et dans quels délais s'effectue le processus de réinsertion et de préparation de la sortie de prison ? À l'occasion de visites dans les maisons d'arrêt, nous avons eu le sentiment que certains condamnés n'avaient été pris en charge que très tardivement.