Les Britanniques ont plus de 1 000 navires dans les eaux européennes en zone économique exclusive (ZEE), mais ils ne vont pas dans notre zone des 12 milles. Le bât blesse surtout là où les Européens ont des droits historiques dans les 6-12 milles britanniques, c'est là, en l'absence de réciprocité, que les Britanniques veulent aller au-delà de l'accord. Ce que nous disons, c'est que l'accord doit s'appliquer : seulement l'accord, mais tout l'accord ; nous sommes face à un partenaire difficile - et que se passera-t-il dans cinq ans ? Nous butons en particulier sur définition de la notion de navires remplaçants. C'est inquiétant parce que si nous n'aboutissons pas dans ces négociations, des droits de pêche vont se perdre puisqu'ils sont attachés à des navires qui peuvent arriver en fin de carrière et devoir arrêter de pêcher. Voilà ce que l'on désigne habituellement par les termes de clause dite du « grand-père ».