Je le confirme : huit États membres sont directement concernés par la pêche maritime, mais les autres pays soutiennent notre position, on le voit dans les rencontres et dans la reprise du dossier par le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic. Quels que soient nos différends entre pays européens à propos de la pêche, nous avons affirmé qu'il y avait des outils de rétorsion et que nous les utiliserions, comme les droits de douane sur toutes les marchandises, sur l'énergie, et voire plus largement et à l'extrême jusqu'à la remise en question de l'accord sur le Brexit lui-même, dans toutes ses dimensions. J'ai le sentiment que les Britanniques jouent la montre en se disant que la question de la pêche est un modèle pour 2026, et qu'ils auraient donc intérêt à faire en sorte que la négociation les engage le moins possible.