Madame la sénatrice, je connais et salue votre engagement en faveur de nos forêts : nous parlons souvent de ces sujets.
Ensuite, nous sommes face à un défi de stabilité de l’ONF, notamment d’un point de vue financier. Comme je l’ai indiqué dans ma réponse à une précédente question, cette stabilisation sera un engagement de l’État, j’en ai détaillé les modalités. Ce sera aussi un engagement de l’ONF, c’est-à-dire de l’office même, avec le soutien du Gouvernement, qui renouvelle toute sa reconnaissance envers celles et ceux qui y travaillent.
Enfin, je tiens à insister sur le rôle des communes forestières, puisque c’est l’objet de votre question.
D’une part, les communes forestières ont un rôle fondamental à jouer. Vous avez bien en tête qu’il y a quelques mois a été évoquée l’idée de retirer les communes forestières de la gouvernance de l’ONF. J’ai décidé – je crois d’ailleurs que c’est la première décision que j’ai prise en arrivant à ce ministère – de réintroduire les communes forestières dans le conseil d’administration de l’ONF ; il eût été une folie de les en exclure. C’est pourquoi nous sommes revenus sur cette disposition.
D’autre part se pose la question de la contribution des communes forestières pour l’ensemble des missions que l’ONF réalise pour leur compte. Nous allons agir avec méthode, en commençant par mettre en place une comptabilité analytique – je n’entre pas dans le détail, vous l’avez bien en tête –, puis en prévoyant une clause de revoyure en 2022 sur la nature et les conditions des contributions de 2023 et de 2024-2025, qui seraient respectivement de 7, 5 millions d’euros et de 10 millions d’euros.